La Petite Ceinture Ferroviaire de Paris est de plus en plus fréquentée dans les portions non ouvertes au public (et donc interdites d’accès) par une population très diverse.

Les associations d’insertion et des riverains nous font part de plus en plus fréquemment d’un phénomène préoccupant et récurrent : tant des « visiteurs » que des riverains de la ligne considèrent cet espace comme une décharge :

• « On » y jette ses déchets, immondices et encombrants divers depuis l’extérieur de la plate-forme ;
• « On » y abandonne des tas de bombes de peinture qui vont rouiller sur place ;
• « On » y festoie puis on laisse ses déchets, particulièrement les bouteilles vides, en pensant peut-être qu’une bonne âme les fera disparaître (dernier exemple navrant près de la gare de la rue d’Avron la veille du jeudi de l’Ascension en mai 2015).

Dans ces deux derniers cas de figure, une même attitude : profiter du cadre de la Petite Ceinture et laisser à autrui le soin de l’entretenir.

Ces comportements, outre le fait qu’ils manifestent une forme de mépris des associations qui font un boulot formidable à tenter de garder cette ligne en état, ont une influence détestable sur l’opinion et les institutionnels, toujours prêts à trouver un prétexte pour rendre cette ligne de plus en plus inaccessible, voire même pour donner des arguments à certains de la voir disparaître.

Il appartient à chacun de prendre ses responsabilités qui se bornent la plupart du temps à s’équiper de sacs poubelles et d’en faire bon usage !